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On oublie parfois qui on est

29 janvier 2015

Commentaire

Par ce nouveau message je répond finalement à un commentaire qui m'a été laissé. En essayant d'expliquer certaine chose pour moi-même.

"Une fois, une seule" comme je m'en veux j'ai nié mes principes toute seule... Il était hors de question qu'on lève la main sur moi rien qu'une seule fois ou qu'on m'insulte, la faute à la jeunesse peut-être ou la peur encore. Mais cette première fois où il m'a hurlé dessus puis poussé contre le mur et encore pour que je tombe je n'avais pas peur à ce moment-là je m'étais di c'est normal il ne va pas bien, il a son traitement, il doit gérer cela, " ça n'est rien". Comment je n'ai pas pu voir le danger qui arrivé petit à petit, et ma meilleure excuse était mais je l'aime. Ah ça oui je l'ai aimé tellement, il était tout pour moi j'avais peur qu'il parte alors que cela m'aurait libéré, il avait réussi à me montrer que je ne serais rien sans lui et que personne vraiment n'aurait envie d emoi un jour. Le lendemain je suis allée voir dans le lit et je me suis excusée de l'avoir trop pousser peut-être à bout alors qu'il n'allait pas bien, alors je lui ai préparé son petit-déjeuner j'ai essayé de faire les choses bien, je m'en voulais tellement...

J'aurais jamais pensé que c'était de sa faute, jusqu'à ce qu'on m'ouvre les yeux. Que ma famille me pose tout un tas de questions car il voyait que je perdais du poids, que je faisais tout à la maison en même temps que je travaillais et lui n'avais pas de travail à ce moment-là. Et la question fatidique " dis nous qu'il n'a jamais levé la main sur toi", j'avais encore honte puis j'ai craqué, certaines personnes devaient savoir ce qu'il se passait. Je me dis aujourd'hui que c'est la première fois qu'il m'a insulté ou qu'il m'a poussé violemment que j'aurais du en parler à quelqu'un.

Mais on a tous deux visages celui qu'on garde pour soit que personne ne peut voir et l'autre celui qui montre que tout se passe bien dans notre vie, qu'on maîtrise qu'on a fait les bons choix, qu'on a grandit et qu'on ne regrette rien. Et soi-même on arrive pas à savoir réellement ce que l'on ressent et pourtant il y a des signes qui ne trompent pas, je perdais du poids, j'hurlais la nuit, je me réveillais en trans et lui qui m'enguelé encore car je l'avais réveillé...

"Une fois, une seule" c'est décidé plus jamais comme ça, c'est douloureux pendant la relation et après celle-ci on ne se débarrasse pas des cauchemards. Le contrôle de ma vie m'a été à nouveau donné 

PlusJamaisCa

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28 janvier 2015

Ce film

Cela m'a peut-être fait réagir même si je l'ai quitté il y a quelques temps. 

Ne plus supporter d'être rabaissée à longueur de journée, de se sentir telle une *****. La violence de nos disputes et la crainte de ce qui pouvait arriver et jusqu'où il irait. Les insultes on commencait doucement, n'être jamais assez bien, pas bien maquillée ou trop maquillée, être une sale ****, une idiote, une débile que personne ne voudrait de moi. Puis les bousculades à chaque fois plus violente pour me faire tomber à terre et bien me montrer que c'est lui qui était plus fort que moi, lui qui pouvait me mettre à terre sans jamais broncher. Je ne sais pas si il prévoyait ces coups, à quelques millimètres à chaque fois de m'exploser la tête, de la chance sans doute. Un des pires souvenirs c'est sans doute de se faire traîner par les cheveux dans un couloir d'immeuble, de ne pas oser crier car j'avais honte, peur, et de se faire envoyer contre un fauteuil puis fermer la porte. Je ne pouvais plus sortir, je ne pouvais même plus bouger mes larmes coulées mais je ne criais toujours pas je ne voulais pas que les gens voient cela. Je pensais que c'était de ma faute... 

Et le lendemain, aucune excuse, sa justification "c'est de ta faute, si j'en arrive à ce point là" et j'y croyais, je pensais réellement que cela était de ma faute. Comment avec notre esprit nous pouvons avoir l'impression que cela est normal qu'on s'énerve à ce point sur une personne qu'on aime? Le quotidien, la confiance en l'autre en sachant pertinemment que cela ne s'arrêtera jamais car finalement ça n'est pas moi qui a un problème c'est bien lui. Des menaces de suicide, des insultes encore en voulant me prouvait que je ne partirais jamais. Qu'en me poussant, m'insultant, je ne suis pas une femme battue "tu vois bien tu n'as pas de bleus" non, c'est sur je n'ai jamais eu de bleus mais la douleur est là, "de toute manière qui va te croire, ta famille, je ne crois pas". Comment on peut se convaincre de cela, ma famille a été là pour moi, à me protéger. Ce désarroi perpétuel de ne jamais comprendre ce qui se passe et pourquoi il est comme ça, et pourquoi il s'énerve? Des questions qui n'auraient jamais eu de réponses car tout cela n'est pas rationnel.

A toi qui m'a montré qu'aimer quelqu'un on pouvait donner tout, sa vie, son corps, son esprit, tu as voulu que j'oublie qui j'étais, tu as voulu me formater avoir cette emprise considérable sur moi, pouvoir me contrôler sur tous mes gestes. Aujourd'hui c'est terminé

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14 janvier 2015

Bonne année

Une très belle année 2015 à toutes et à tous.

Résumons l'année 2014 s'est écoulée, enfin je respire, toutes les choses commencent à prendre forme autour de moi tout commence à se ranger dans des cases. De l'ordre, oui j'en ai besoin ce putain de merdier qui s'est créé en 2014 devait prendre fin. Fin d'une relation de 5 ans paufinée de peur, de coups, d'angoisse mais pas seulement l'amour était là seulement il avait son propre aspect, sa propre forme chacun à sa notion ou son image de l'amour. Celui que nous avions construit avec Eric durant 5 ans a été... excessif c'est le mot tout était trop intense ou trop faible pas de juste milieu, jamais. Mais j'ai réussi à avoir assez peur pour lui dire au revoir ou bien même adieu sa présence me déconcerte je l'aime comme je n'ai jamais pu aimer et à la fois je tremble de peur en l'observant. Aimons nous réellement notre bourreau et jusqu'à quel point? Je n'apprécie toujours pas qu'on me dise tu oublieras tout ça, NNNOOONNN je n'oublierais pas ce qui s'est passé je vais devoir vivre avec ça car il a construit en moi cette peur, ce mépris que j'ai pour moi, et je vais devoir me construire à nouveau. Il faut du temps. Alors j'ai commencé un peu l'année dernière à rencontrer des gens qui m'ont fait du bien mais qui ne pouvait pas rester longtemps dans ma vie, l'impression de détruire quelque chose que je ne méritais pas, je ne méritais pas finalement qu'on prenne soin de moi et pour quelles raisons. Ma carapace s'est endurcie et va être dure à briser. Alors pour l'instant je profite des quelques bons moments que je peux supporter mais auquels je peux dire STOP à tout instant. 

Prendre du temps pour soi, j'avais oublié ce que cela voulait dire. Etre une femme, se sentir comme telle. Ne plus oublier qui on est et accepter qu'on a des besoins des désirs et que nous pouvons les réaliser ça n'est pas à une personne de faire de vous une marionette. Une vie, une seule il va falloir en profiter vite vite vite. C'est donc ma bonne résolution pour 2015. Ne plus s'oublier. Retrouver la lumière qui est en nous à un moment donné et qui est parti si vite. La joie de vivre est ce qui me caractérise depuis toute petite, je veux retrouver ça, ces moments où je n'avais pas peur de vivre. 

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31 décembre 2014

Bonsoir

Pour les insomniaques ou les intéressés ou encore pour moi même. Je décide d'écrire et d'ouvrir ce blog cela ne vous aidera sans doute pas moi peut-être...
Impossible de dormir les nuits sont trop courtes pour récupérer des journées mais beaucoup trop longues quand on réfléchit. Que le silence est pesant, lourd, angoissant, j'ai tant de choses dans la tête le passé, l'avenir rien de bien concret mais pourquoi toujours ressasser et ne pas aller de l'avant. 
Cette impression qui me pèse de vouloir être totalement libre mais je ne sais pas par où commencer comment faut-il faire on s'attache à tellement de choses qui n'ont finalement pas d'importance, comment se débarrasser de l'éthique, de la société et de ces souvenirs encore et encore toujours présents. J'ai réellement envie d'en profiter mas j'ai peur. La peur... comment on la contrôle? Elle est toujours là à chaque instant c'est elle qui décide de notre vie, de notre avenir, c'est elle qui gère toutes ces questions incessantes qui rend nos nuits tellement intenses à cogiter.
Ah oui au faite, bonsoir, moi c'est Aline, et j'essaie de ne plus avoir peur. J'ai jamais aimé les thérapeutes alors la thérapie par l'écrit ça ne doit pas faire de mal. Au fil de ces lignes je vais explorer avec vous mon passé car j'ai besoin de l'écrire de me poser devant tout ce qui s'est passé et de pouvoir avancer.




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On oublie parfois qui on est
  • De nombreuses nuits d'insomnie m'emmène ici à écrire pour n'importe qui mais aussi pour moi. Ca n'est pas ma vie que je souhaite raconter seulement des moments de doutes, de joies, de pleurs et de peur...
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